lundi 10 décembre 2012

Veille technologique sur les navigateurs internet




Un navigateur web est un logiciel conçu pour consulter le World Wide Web.  C'est au minimum un client HTTP. Il existe de nombreux navigateurs web, pour toute sorte de matériels (ordinateur personnel, tablette tactile, téléphones mobiles, etc.) et pour différents systèmes d'exploitation (Linux, Windows, Mac OS, iOS et Android).

Les plus utilisés en 2012 sont, Google Chrome, Mozilla Firefox, Internet Explorer, Safari et Opera.

Pour information, les premiers navigateurs sont apparus dans les années 90, avec en chef de file www ( world wide web ) et Netscape Navigator.
Les navigateurs les plus utilisés

1. Pourquoi changer de navigateur ? 

Pour que le surf reste serein, rapide et exempt de bugs, il faut que le navigateur soit irréprochable.
Nous avons tous pris nos petites habitudes en matière de surf, et s'adapter à un autre browser n'est pas toujours évident. Mais, il serait dommage de se priver d'un coup d'œil vers les produits concurrents.

À un tournant dans l'ère des navigateurs

De nouvelles fonctions se profilent. Le trio HTML5/CSS3/JavaScript voit son support accru. Les extensions sont de plus en plus nombreuses et leur intérêt toujours grandissant. Les possibilités de customisation sont de plus en plus importantes et la sécurité est renforcée, tout en laissant à l'utilisateur la même liberté. Bref, nous sommes à un tournant dans le développement des browsers, qui arrivent tous à maturité. Chrome est aujourd'hui le plus utilisé des navigateurs, mais tiendra-t-il encore longtemps face aux avancées technologiques de Firefox et d'Opera, aux rumeurs de rachat de ce dernier par Facebook et à la parfaite intégration d'Internet Explorer 10 dans Windows 8 ? Nous avons testé les cinq navigateurs les plus couramment utilisés, à savoir Chrome, Firefox, Internet Explorer, Opera et Safari. Avant que tout change...

2. Le plus rapide et le plus compatible est...

On a longtemps cru que tous les navigateurs seraient capables un jour de comprendre tout type de code, qu'il s'agisse de HTML, de CSS, de JavaScript, etc. On sait aujourd'hui que chacun a ses propres règles, surtout lorsqu'il s'agit d'interpréter du HTML ou du CSS. Il se produit alors des disparités, certaines pages ne s'affichent pas convenablement d'un navigateur à l'autre. Ce qui n'empêche pas les navigateurs de passer haut la main l'épreuve d'Acid3.
Acid 3

3. Quelle procédure de test faut-il utiliser ?

Pour tester efficacement les possibilités des navigateurs de dernière génération, il est nécessaire de se tourner vers des outils de benchmark comme on en connaît sur PC. Il s'agit d'applications en ligne qui éprouvent non pas les capacités d'interprétation de code, mais la rapidité et les possibilités d'affichage d'un navigateur. Plusieurs services en ligne se sont spécialisés dans ce domaine. 

Chrome toujours au top

Le logiciel de Google reste à la fois le plus performant et le plus rapide des navigateurs. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Internet Explorer ne s'en sort pas trop mal, notamment sous WebVizBench
Même chose pour Firefox : le navigateur est presque aussi rapide sous WebVizBench que Chrome.
Enfin, si Opera obtient un excellent score sous BrowserMark, il fait preuve d'une grosse faiblesse, tout comme Safari, lorsqu'il s'agit de gérer et de déplacer des images en HTML5, comme le prouvent les tests réalisés sous WebVizBench.

4. La navigation privée et la sécurité

Tous les navigateurs disposent désormais par défaut d'outils qui vérifient l'intégrité d'une page web, en amont de la suite de sécurité éventuellement installée sur une machine. Internet Explorer propose par exemple depuis la version 8 un filtre SmartScreen, qui détecte les sites de phishing. Même chose pour Opera : chaque site potentiellement dangereux est signalé par une petite icône, dont la couleur varie en fonction de la menace. 

Surfer de manière totalement sécurisée

En outre, les navigateurs se doivent aussi de laisser le choix à l'internaute de surfer de manière totalement sécurisée. Même s'ils n'offrent pas encore de VPN (Virtual Private Network, ou Réseau Privé Virtuel), ils proposent quand même de surfer de manière anonyme. C'est le cas de Firefox par exemple qui offre un mode de connexion  privée (Ctrl + Maj + P), qui ne conserve aucune donnée lors du surf. Le même mode est accessible sous Chrome en pressant les touches Ctrl + Maj + N. Il est même possible de spécifier si oui ou non on désire se servir de certaines extensions dans ce mode privé.
Mais la sécurité, c'est aussi celle du navigateur, et pas seulement celle qui concerne les habitudes de l'internaute.
Et s'il y a un navigateur qui fait l'objet d'une attention particulière en matière de sécurité, c'est bien Chrome. Google a d'ailleurs lancé un programme qui permet à la communauté de signaler les failles du navigateur, failles qui sont comblées dans les jours qui suivent leur découverte. L'équipe de Chrome est probablement la plus réactive en matière de réaction, mais celles de Firefox et d'Opera ne sont pas loin derrière.

5. Outils de synchronisation et portabilité

Avec la prolifération d'appareils mobiles et le fait que nous possédons presque tous un ordinateur à la maison et sur notre lieu de travail, il devient indispensable de profiter instantanément de nos favoris, nos onglets et nos préférences sur n'importe quel appareil, sans avoir à réaliser une sauvegarde manuelle. Firefox permet de synchroniser différents éléments entre deux ordinateurs : on peut récupérer entre deux machines les préférences, l'historique, les modules complémentaires, les marques-pages, les mots de passe et les onglets. En outre, le logiciel est en cours de portage officiel sur les smartphones Android : il sera donc possible de récupérer ces mêmes composants de l'ordinateur vers le téléphone, et inversement. Sous Chrome aussi, il est possible de synchroniser plusieurs éléments (extensions, favoris, applications, thèmes et préférences). L'opération est extrêmement simple puisqu'il suffit juste de posséder un compte gratuit Google, le même qui permet par exemple de récupérer ses mails ou d'accéder à Google Drive. Et là encore, il sera bientôt envisageable de synchroniser ses éléments, notamment ses onglets, entre un mobile et un PC ou un MAC, puisque le navigateur est en cours de portage sur les smartphones Android.

Opera, grand vainqueur de la synchronisation

Quant à Opera, il dispose probablement du meilleur outil de synchronisation : Opera Link. Il offre en effet le moyen de récupérer les signets sur n'importe quel ordinateur, smartphone et tablette. Et comme Opera a été porté sur un nombre conséquent d'appareils, c'est le champion toute catégorie. Rappelons en effet que le navigateur, ainsi que ses déclinaisons Opera Mini et Opera Mobile, existent sur les smartphones Android, iOS, Blackberry, Windows Mobile et Nokia. Seul Windows Phone manque encore à l'appel (une version non officielle existe néanmoins à cette adresse).
Safari permet la synchronisation des signets, mais elle nécessite soit d'avoir un compte iCloud, soit de passer par le très contraignant iTunes.
Enfin, Internet Explorer de son côté est à la traîne : on ne peut que synchroniser ses favoris, et il faut de surcroît employer un outil comme Xmark pour le faire.

6. Ces petites fonctions que les autres n'ont pas

Même s'ils se ressemblent de plus en plus, chaque navigateur possède sa propre marque de fabrique, son "petit plus" qui fait qu'on l'adopte plus rapidement qu'un autre. Les développeurs de sites web préfèrent par exemple Chrome ou Firefox pour les nombreux outils qu'ils intègrent par défaut et qui permettent de déboguer rapidement une page web.

Opera, encore et toujours le plus innovant des navigateurs

Mais s'il y a un navigateur qui innove sans cesse, c'est bien Opéra. Tant et si bien que bon nombre de fonctions disponibles chez les concurrents sont en effet largement inspirés d'Opéra. Mais il reste encore quelques éléments inédits à ce navigateur, comme la fonction Opera Turbo, qui permet d'ouvrir des sites web plus rapidement et se révèle indispensable pour une petite connexion. Comment fonctionne-t-elle ? Elle rapatrie les données d'un site web sur un serveur d'Opéra, puis les compresse. Elles sont ensuite envoyées sous leur forme compressée à l'utilisateur, et le navigateur se charge ensuite de les décompacter. Très utile pour les petites connexions, notamment pour les appareils mobiles. On l'oublie souvent, mais Opera peut aussi également servir de client de messagerie, et il est bien le seul à proposer cette fonction sans le moindre ajout d'extension. Notez qu'il ne se contente pas d'ouvrir une page pour consulter son webmail, mais qu'il est capable de rapatrier des mails en POP ou en IMAP.

7. Qu'attendre des prochaines éditions ?

De nombreuses innovations sont à prévoir dans les prochaines éditions des navigateurs. La plupart de ces fonctions sont d'ailleurs présentes dans les versions bêta déjà diffusées sur le web. Internet Explorer 10 verra sa compatibilité grandement accrue, surtout en ce qui concerne le HTML5 et le JS, comme le prouvent les nombreuses démos disponibles sur cette page. La prochaine mouture d'Opera (la 12.0) quant à elle, intégrera une fonction qui permet de surveiller les ressources de chaque onglet (opera:cpu). Selon les tests réalisés par son équipe de développement, Opera sera également plus léger et plus rapide. De son côté, la version 13.0 de Firefox proposera deux grandes nouveautés. La première, accessible depuis la page about:home, offrira le moyen d'accéder rapidement aux téléchargements, aux marques-pages, à l'historique, aux modules, etc. La seconde s'affichera lorsqu'un nouvel onglet vierge est ouvert, et rassemblera les dernières pages les plus fréquemment visitées.

Firefox , aux portes du futur

Des navigateurs qui savent vraiment tout faire

Enfin, les navigateurs s'intéressent de plus en plus aux périphériques d'acquisition. Introduite dans la version 12.00 beta 1372 d'Opera, une fonction permet de détecter la présence d'un appareil photo ou d'une webcam, afin de prendre un cliché directement via le navigateur, puis pourquoi pas, de le retravailler en ligne, sans passer par un quelconque logiciel d'acquisition et de retouche. De leur côté, les développeurs de Chrome travaillent également sur la capture vidéo, et s'intéressent tout particulièrement à la vidéoconférence. Bref, de bien belles nouveautés sont à prévoir, et on n'a probablement pas fini d'en reparler dans les prochaines semaines.
Futur

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